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 Préparation

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syana
Admin



Messages : 147
Date d'inscription : 20/01/2011

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MessageSujet: Préparation   Préparation Icon_minitimeLun 17 Oct - 9:03

Introduction
Dans cette page nous rappelons les principes de base de
la cueillette et de la conservation des plantes médicinales, ainsi que
la façon de préparer les remèdes traditionnels à base de plantes
médicinales dans la médecine occidentale.

Nous évoquons la
préparation des phytomédicaments et faisons quelques étapes autour du
monde (médecines créole, amérindienne, polynésienne, aborigène
d'Australie)

Il est possible, surtout dans les zones
tropico-équatoriales, d'utiliser, quand on en a besoin, les plantes
médicinales qui nous entourent sans les stocker ou les conserver.

Par
contre, dans les pays à saisons très marquées (sèches ou froides), on
est conduit à utiliser les plantes médicinales pendant leur
épanouissement, mais aussi à essayer de les conserver pour pouvoir s'en
servir éventuellement plus tard pendant la mauvaise saison.

Préparer
soi-même ses remèdes n'est pas une nécessité dans les pays développés,
mais c’est satisfaisant de se soigner « naturellement » , c’est bon
marché et cela évite aussi de consommer des médicaments de synthèse aux
effets trop puissants ou inappropriés; à l'inverse, c'est souvent la
seule façon d'essayer de se guérir dans beaucoup de pays où les services
médicaux sont désorganisés et les médicaments de synthèse
inaccessibles.

RECOLTE DES PLANTES MEDICINALES
Traditionnellement,
et de façon préférentielle, les plantes médicinales sont récoltées dans
leur habitat naturel mais, de plus en plus, et dans beaucoup de
régions, c'est difficile à réaliser :

à cause de
l'augmentation permanente des zones agricoles "traitées" par des
pesticides, y compris les pâturages, les haies et les jachères
et
pour certaines espèces, à cause de la disparition inquiétante des
plantes médicinales à l'état sauvage, surexploitées (pour répondre à la
demande croissante au niveau mondial de l'industrie pharmaceutique, des
négociants et des commerçants en plantes médicinales), ou fragilisées
par les modifications du milieu naturel (pollution, agriculture
industrielle, agro-foresterie, désertification et broutage exagéré).

Beaucoup
de plantes médicinales très recherchées sont maintenant cultivées de
façon raisonnablement biologique, mais aussi parfois intensivement en
utilisant engrais et pesticides.
Quand on récolte des plantes
sauvages dans tous les cas, il ne faut prélever que la quantité de
plantes nécessaire, si possible à l'écart des routes passantes et des
zones d'agriculture intensive et enfin s'assurer de la bonne
identification de la plante médicinale (guide de botanique, pharmacien,
tradi-praticien ).

On récolte si possible :

les plantes entières : à l'époque de leur floraison

les feuilles : après développement complet et si possible avant la floraison

les fleurs et les rameaux fleuris : immédiatement avant l'épanouissement total des fleurs

les racines des plantes annuelles : à la fin de la période végétative (fin de croissance)

les racines des plantes bisannuelles : à la fin du repos végétatif
de la première année et avant la reprise de la deuxième année


les racines des plantes vivaces : au cours de leur deuxième ou
troisième année, avant qu'elles ne deviennent trop dures et fibreuses
(lignification)

les fruits et graines : à maturité ou très légèrement avant quand on pense sécher les fruits

les écorces d'arbre : en hiver ou au début du printemps(ou pendant
la saison sèche); les écorces d'arbrisseau : après la saison chaude (ou
en fin de saison humide)

Si la plante médicinale n'est pas
destinée à être utilisée dans les 24-48 heures (conservation au frais ou
les pieds dans l’eau), il faut procéder à sa dessiccation ( ou à la
préparation d’une teinture-mère, voir plus bas):

séchage à l'ombre si possible, dans un espace non confiné et donc aéré : grenier, four solaire, claie ombragée

parfois séchage au four (chaleur douce) dans les régions au fort
degré hygrométrique et presque toujours, pour les grosses racines
charnues, après qu'elles aient été débitées en rondelles ou morceaux.

Une
fois bien déshydratées, les plantes sont maintenues en bouquet quand on
pense les employer (ou les vendre) prochainement, sinon on les conserve
(entières, en fragments ou en poudre) dans des récipients étanches à
l'air et à l'eau pendant 6 à 12 mois.

PRINCIPALES PREPARATIONS DE REMEDES
à base de plantes médicinales

Plantes en poudre
Bien desséchées, les plantes sont réduites en poudre et utilisées en l'état, sans préparation.
On
peut les mélanger avec un peu d'eau ou de nourriture, mais le goût est
souvent franchement désagréable surtout à cause de l'amertume beaucoup
trop forte pour les humains ; on prépare alors des pilules ou gélules ou
capsules de poudre sèche à avaler et qui se dissoudront dans l'estomac
ou l'intestin.
Infusions, décoctions et macérations
L'eau est le moyen le plus facile à utiliser pour extraire les parties pharmacologiquement actives des plantes médicinales.
Certains
composants sont sensibles à la chaleur, d'autres difficiles à mettre en
solution, on peut donc jouer sur la température de l'eau et le temps de
maintien dans l'eau pour extraire spécifiquement les parties
intéressantes.

L'INFUSION ou "thé" ou "tisane"
la
plante sèche ou fraîche, parfois en poudre ou petit morceaux est
recouverte d'eau très chaude ou bouillante, après 3 à 6 minutes, on
remue légèrement et l'on filtre.
A consommer de suite tiède ou froide, on peut la conserver au frais 6 à 12 heures.

LA DECOCTION ou thé concentré
la plante sèche ou fraîche, parfois en poudre, hachée ou contuse est
mise dans un récipient avec de l'eau froide, on porte à l'ébullition et
on laisse frémir 10 à 20 minutes, on filtre.
La décoction peut se conserver 2 à 3 jours au froid

LA MACERATION AQUEUSE : on maintient la plante médicinale fragmentée
dans l'eau froide, au frais, pendant 12 à 24 heures, on remue de temps
en temps, on filtre, à utiliser dans les 6 heures.

Teinture alcolique et teinture mère
Par
définition la teinture-mère est "une préparation liquide qui résulte de
l'action dissolvante d'un véhicule alcoolique sur des drogues végétales
FRAICHES "

La teinture-mère est obtenue par macération dans de
l'alcool éthylique à différents degrés, de plantes médicinales fraîches
ou « stabilisées»; si la plante est SECHE on parle de teinture
alcoolique.
Hormis le fait d'utiliser de l'alcool ce qui peut être
rédhibitoire pour certains, la teinture alcoolique (ou -mère) est très
intéressante car facile à mettre en œuvre, le résultat est assez
régulier, la concentration en substance active contrôlable (permettant
une prescription facile) et sa conservation tout à fait bonne.

Voilà comment on devrait procéder :

Tri et émondage des plantes médicinales (préalablement déterminées avec soin) ou de leurs fragments.

Broyage et mise immédiate en macération dans de l'alcool (éthanol) à
95°, on ajoute au mélange la quantité d'eau distillée nécessaire pour
obtenir un degré alcoolique de 60 à 70.

Parallèlement on a
mis de côté une partie de la plante médicinale fraîche qui, après avoir
été pesée, est mise à séchér à l'autoclave à 50°C pendant 12 à 24
Heures; on la repèse alors pour obtenir son "poids sec" qui correspond
en général à 20 ou 30 % du poids frais.

Le macérât est
conservé au frais, en récipient étanche et à l'abri de la lumière
pendant 3 semaines, on l'agite de temps à autre.

Au bout des
trois semaines on le filtre et on récupère aussi le liquide qu'on
obtient en pressant fortement le résidu de la plante macérée, on mélange
le tout.

On mesure le liquide obtenu et on ajuste le degré
alcoolique (60°) et le volume de teinture pour obtenir le titre requis
(par rapport au poids théorique de la matière sèche) :
dans une
teinture au 1/10 (la plus courante en France), 1 litre de teinture
correspond à 100 grammes de plante médicinale déshydratée ou 250 à 300
grammes de plante fraîche.
Les autres titres assez communs sont 1/5, 1/20.

A un niveau familial (domestique) et pour une utilisation non commerciale on peut agir plus simplement, exemple :
100
grammes de plante sèche dans 1 litre d'alcool à 60°ou 250 grammes de
plante fraîche dans 1 litre d'alcool à 70° donnent, après macération de
quelques semaines, filtration et expression du résidu, une teinture
alcoolique environ au 1/10 dans de l'alcool entre 50° et 60°; pour une
bonne conservation il ne faut pas descendre en-dessous de 45°.

Si
l'on concentre par évaporation une teinture alcoolique, on obtient un
"extrait fluide", titre 1/1 qui correspond à 100 gr de plante sèche dans
100 gr d'extrait fluide (beaucoup plus concentré en principes actifs).
Si l'on poursuit l'évaporation, on atteint "l'extrait mou" à consistance sirupeuse de miel

La
teinture alcoolique est d'un usage très commode (usage interne et
externe) et se conserve plusieurs années au frais à l'abri de la lumière
(verre coloré ou opaque), dans un récipient non métallique bien
étanche.
On peut l'incorporer à une lotion, une pommade, un
cataplasme, un lavement et faire des mélanges, c'est-à-dire associer les
teintures de plantes médicinales entre elles.

HUILES ESSENTIELLES
Par définition, les huiles essentielles sont "des produits renfermant les principes volatiles contenus dans les végétaux".

Pour obtenir ces substances volatiles et les condenser :

on les entraîne par la vapeur d'eau chaude qui va ensuite se
condenser ; l'huile essentielle se séparant alors par différence de
gravité;
on exprime par pression le contenu des poches sécrétrices quand elles sont présentes (par exemple chez les Citrus)


D'autres
moyens existent : extraction par des solvants volatils, extraction par
le gaz carbonique supercritique (très comprimé et très froid) ,
extraction par un solvant gras ;
Tout cela nécessite du matériel très spécialisé et est affaire de professionnels.

On peut néanmoins récupérer les principes volatils de l'huile essentielle grâce à la macération alcoolique (teinture alcoolique)

Par ailleurs les composants de l'huile essentielle devenant volatils à la chaleur, on peut donc :

chauffer les rameaux feuillus, les bois et écorces aromatiques, les
graines aromatiques, les résines (encens) et respirer ainsi les
composants de l'huile essentielle qui sont absorbés par voie
respiratoire;
plonger les feuilles aromatiques dans de l'eau très
chaude et obtenir un bain aromatique, en se rappelant que les
composants des huiles essentielles traversent facilement la peau lors du
bain.

Les composants de l'huile essentielle sont solubles dans
les corps gras : on peut employer des corps gras fondus mais c'est plus
facile avec des huiles végétales (coco, olive, amande douce etc..). On
obtient ainsi une huile aromatique qui contient une bonne partie de
l'huile essentielle mais aussi d'autres composants liposolubles (ce qui
n'est pas toujours intéressant).

PREPARATION : on remplit un
récipient à moitié avec la plante médicinale aromatique bien sèche et
grossièrement broyée et on complète avec l'huile ; on laisse macérer 2 à
4 semaines à température ambiante, en remuant de temps en temps.
L'huile se décante, sinon on la filtre à travers un linge propre ; on
conserve cette huile aromatique dans du verre teinté à l'abri de la
lumière et la chaleur : exemples : monoï à base d'huile de coco, huile
aromatique (ou infusée) aux fleurs (rose, millepertuis), aux labiées
(thym, romarin, sauge etc..) .
On se servira de ces huiles
aromatiques comme huile de massage, ou en application cutanée localisée
(millepertuis) ou tout simplement dans la cuisine (thym, romarin).

LES PHYTOMEDICAMENTS DU COMMERCE
L'industrie pharmaceutique propose principalement :

des préparations qui correspondent plus ou moins à la plante totale :

« jus » de plante fraîche conditionné pour se conserver
plantes sèches fractionnée ou pulvérisée
poudre sèche micronisée
poudre sèche de la plante après "cryobroyage"
suspension intégrale de plante fraîche broyée et stabilisé

des extraits :

hydro-alcooliques, analogues à la teinture, à l'extrait fluide ou l'extrait mou;
aqueux, analogues aux infusions, décoctions, sirops;
secs et parfois atomisés, en poudre très fine, on parle alors de nébulisât;
particuliers : l'intrait, qui est un extrait de plante fraîche
préalablement stabilisée chimiquement ; le macérât glycéro-alcoolique,
un peu analogue à la teinture-mère mais avec adjonction de glycérine
pour mieux extraire certains principes actifs des bourgeons et tout
petits rameaux; ce macérât est à la base de la gemmothérapie ; l'huile
essentielle qui permet l'aromathérapie (voir plus haut).

De plus,
les laboratoires pharmaceutiques extraient les substances
pharmacologiquement actives, les purifient, parfois les modifient ou
s'en servent pour synthétiser de nouvelles molécules plus actives ou
moins toxiques pour l'organisme.
On trouve ainsi en pharmacie des préparations très variées associant parfois plusieurs plantes, plusieurs modes préparatoires.


AUTOUR DU MONDE : QUELQUES ESCALES

La médecine créole des Antilles
La
médecine créole des Antilles fait grand usage de l'infusion et de la
décoction, on peut y mélanger plusieurs plantes ; on y distingue les
"tisanes" qui rafraîchissent des "thés" (moins abondants en quantité)
qui réchauffent. L'opposition du chaud et du froid (refroidissement et
inflammation) équilibre la santé dans la pensée créole (on retrouve
cette notion dans d'autres populations et aussi en Europe).
Si l'infusion-décoction est courante, le "looch" l'est moins, c'est un extrait aqueux concentré par évaporation.
La
macération alcoolique (dans le rhum bien sur mais aussi le "cognac" ou
brandy et les vins cuits) est commune, on peut y mélanger feuilles et
racines, fragments de bois ou d'écorce et parfois des animaux (têtes de
serpent).
On récolte le suc des plantes par expression ou après passage rapide à la flamme.
L'usage des cendres végétales sur les lésions cutanées, traditionnel en Afrique, est repris aux Antilles-Guyane.
On baigne facilement les enfants ou on les asperge avec un bain de plantes.
Les
emplâtres ou cataplasmes de plantes fraîches sont fréquemment utilisés,
plus rarement maintenant, le mélange plante sèche et graisse animale.

Chez les Amérindiens des Guyanes
Chez
les Amérindiens des Guyanes la récolte, la préparation et l'emploi des
plantes se font généralement dans la journée ; la forêt est omniprésente
autour du village.
Toutes les parties végétales sont utilisables :
feuille, bourgeon, fruit et graine, fleur, écorce et bois, racine, sève
et latex, exsudat.
Les plantes sont macérées dans de l'eau froide ou préparées en décoction.
Parfois
les feuilles sont "cuites" lentement à feu doux au-dessus des braises
pour être réduites ensuite en poudre ou pour produire une "fumée
médicinale".
On recueille le suc des feuilles, des bourgeons, on
amollit les écorces en les passant plus ou moins rapidement au-dessus
d'une flamme.
Chez les Amérindiens, on absorbe par la bouche les
préparations du guérisseur, mais on procède assez souvent à des
"lavages" externes en utilisant une calebasse de préparation qu'on verse
sur la tête et les épaules, on s'en rince aussi la bouche sans avaler.
Le bain de vapeur avec des plantes est plutôt réservé aux chamans ou guérisseurs pour favoriser leur "vision".
La
friction corporelle avec des feuilles ou des écorces parfois passées à
la flamme pour les ramollir ou les faire "suer", les emplâtres de
plantes ou de sève sont communs.

En Polynésie
En Polynésie, on n'utilise pas d'infusion ou de décoction.
Les
plantes médicinales (plantes entières, feuilles, fleurs, fruits,
racines, bois, écorce) sont en général broyées au pilon de pierre et
mélangées avec l'eau de la noix de coco verte (à des degrés de
maturation qui dépendent de la recette) ou dans le lait de coco (préparé
de façon spéciale également, parfois avec des noix immatures) ou dans
l'huile de coco. De la cassonade est parfois ajoutée pour diminuer
l'amertume ; la préparation est soigneusement filtrée avec des fibres
végétales.
Dans certains cas on applique directement la plante broyée ou son jus pur sur la partie malade ou douloureuse.
L'emplâtre que l'on laisse en place et le liniment sont bien connu des polynésiens.
Les recettes associent le plus souvent différentes plantes.

Les Aborigènes d'Australie
Les
Aborigènes d'Australie étaient considérés par les premiers colons comme
des gens en bonne santé bien que vivant dans des conditions très dures ;
ils avaient recours aux plantes de la brousse australienne pour aider à
cicatriser les plaies et ulcères, à lutter contre la diarrhée, les
douleurs musculaires, les infections oculaires et les "ophtalmies
inflammatoires" assez fréquentes, les plaies dues aux piqûres venimeuses
etc.
Comme souvent dans la médecine traditionnelle, les plantes
possèdent aussi une valeur symbolique, clanique, une capacité à guérir
attendue par l'Aborigène mais qui déroute le pharmacologue moderne.
A la différence des Polynésiens, ils utilisaient souvent l'infusion-décoction aqueuse.
Comme
beaucoup de population vivant très près de la nature, ils employaient
beaucoup les plantes fraîches : la sève, le latex, les feuilles ainsi
que les jeunes pousses, et l'écorce écrasées en emplâtre ou en
application temporaire. Les feuilles mâchées mais dont on recrache le
jus pour les affections de la bouche et les douleurs dentaires.

Les Aborigènes d'Australie avaient découvert le puissant effet physiologique de la nicotine.
Il
existe en effet dans la brousse australienne des Solanaceae des genres
Duboisia et Nicotiana ; les feuilles du petit arbre Duboisia hopwoodii
étaient les plus recherchées (à différencier de D. myoporoides et D.
leichardtii qui contiennent plutôt d'autres alcaloïdes, scopolamine ou
hyoscyamine, (voir Datura)). On chiquait ces feuilles et plus
tardivement on les fumait en copiant les Européens.
Les feuilles et
les rameaux fleuris étaient séchés, réduits en poudre et conservés
précieusement dans une petite bourse (car on ne trouve pas partout le
"bon" Duboisia), ou alors séchées au feu, puis humidifiées et roulées à
la manière d'un cigare mais après avoir été mélangées avec de la cendre
végétale d'arbres particuliers et quelquefois de cire végétale pour
mieux les coller ensemble.
Pendant la mastication les composés
basiques de la cendre libéraient la nicotine de la chique, augmentant
ainsi l'effet ressenti (la chaux de la chique de bétel en Asie ou de
coca en Amérique du Sud est là aussi pour favoriser la libération des
alcaloïdes).
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